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Cap Martinique : Départ dans 50 jours !

Cap Martinique : Départ dans 50 jours !

Le départ approche… moins d’un mois pour être prêt… Le serons-nous !
2021, tout était prêt, mais là les planètes ne s’alignent pas complètement. 🙁
Le bateau sera prêt, les hommes, c’est autre chose. Beaucoup de travail chez Adeosys. Très peu de temps pour se préparer.
Reste à espérer que les efforts permettront de se libérer du temps en avril pour réussir à se préparer sur les dernières semaines. 🙄


Qu’est-ce que la Cap Martinique :
« C’est une petite Route du Rhum pour les engagés » 💪
Les marins, le village, le parcours, l’organisation ou les pronos… Jean-Philippe fait le point à 2 mois du départ !


Dans moins de deux mois, le 1er mai, sera donné le coup d’envoi de la première édition de la Cap-Martinique. Cette transatlantique inédite qui relie d’une traite La-Trinité-sur-Mer (Morbihan) à Fort-de-France (Martinique) rassemble 40 bateaux menés en double ou en solitaire par des marins 100 % amateurs. « On ne se rend souvent pas compte du défi que cela représente de traverser l’Atlantique en course. C’est une petite Route du Rhum pour les engagés  » rappelle Jean-Philippe Cau, co-organisateur aux côtés de Thibaut Derville. Car c’est en effet la première fois qu’une course aussi longue et aussi exigeante est proposée à des marins non professionnels. La Transquadra, course mythique, permet en effet une escale à Madère.

Niveau relevé

« Nous avons placé haut le niveau d’exigence sportive avec les qualifications, avec le contrôle des bateaux, et le plateau correspond à cette exigence » poursuit Jean-Philippe Cau. « On a des coureurs aguerris, que l’on connaît bien, et c’est un gage de sérénité avant le départ. » La course est ouverte aux équipages doubles ainsi qu’aux skippers solitaires qui sont réunis au sein d’un même classement. Car la récente Transquadra, disputée en février a démontré qu’un solitaire pouvait très bien s’imposer au « scratch ». Après 14 jours de course, les vainqueurs – en double – ne se sont imposés qu’avec 30 minutes d’avance sur Alexandre Ozon, seul à bord de son Sun Fast 3 300. Car l’autre distinction au sein de la flotte est le choix du chantier. Il n’existe pas de « classement constructeur » mais la course se joue aussi entre les types de bateaux. Les grands favoris naviguent à bord de JPK 10.30 ou de Sun Fast 3300 (Jeanneau), deux machines dernier cri, capables de surfs sauvages à plus de 20 nœuds.

Têtes d’affiche

En solitaire, le match le plus attendu oppose Jean-Pierre Kelbert, patron du chantier JPK à Alexandre Ozon (Les Voiles de l’Espoir), qui court sous les couleurs de Jeanneau. Le premier connaît par cœur sa monture, fabriquée dans son propre chantier, alors que le second – électronicien de profession – est un marin chevronné, qui a passé des années en mer. Également candidat au podium, Stéphane Bodin, est engagé à bord d’un JPK 10.30. En duo, Ludovic Menahes et David Le Goff (Karrgreen) ont dominé la dernière saison de la tête et des épaules. Ils surveilleront Olivier Burgaud et Sylvain Pontu (Contre Vents et Cancers). Les deux hommes ont un beau pédigrée mais s’engagent à bord d’un bateau – le Sun Fast 3 300 – qu’ils ne connaissent pas encore sur le bout des doigts. En double, la surprise peut venir d’Adrien Kuttel et Gerry Hegie (Sentinel Ocean Alliance). Les deux Sud-Africains ont de solides palmarès mais ils sont inconnus dans l’hémisphère nord. Une seule chose est sûre, ils affichent une détermination hors norme puisqu’ils ont amené leur bateau en Afrique du Sud afin de profiter de l’été austral pour s’entraîner.

Un village ouvert à tous

A moins de deux mois du départ, le village de départ prend forme à La Trinité-Sur-Mer (Morbihan). « Nous disposons de 600 m2 couverts, avec un grand chapiteau, pour accueillir toutes les animations, bars, commerces de la course » détaille Thibaut Derville. Le grand public pourra profiter des animations et spécialités aux couleurs de la Martinique et du Morbihan.

 

Nuit de la course au large : Remise des prix

Nuit de la course au large : Remise des prix

Une super saison, qui a même failli être exceptionnelle, si la descente du Fastnet s’était mieux passée :
– 1er duo de l’Atlantique
– 1er toutes série confondues (une première 😊 )

Nos courses :

  • Gascogne 45/11 : 750 milles en duo : 1er
  • Duo Catamania : 6ème sur 55 bateaux
  • La Trinité-Sur-mer – > Cherbourg : 2ème sur 11 bateaux
  • Cowes -> Dinard : 13ème sur 36 Double
  • Rocher du Fastnet : 2ème en double  ,1er IRC4 sur 70 bateaux, 9ème sur 180 bateaux
  • Rolex Fastnet Race : 5ème sur 59 Doubles , 8ème IRC4 sur 70 bateaux,28ème sur 180 bateaux
  • La nuit des îles du Ponant : 6ème sur 16 bateaux
  • Atlantique télégramme : 4ème sur 15 bateaux
  • Spi Ouest France : 9ème sur 39 bateaux
SPI Ouest France – 8,9 et 10 octobre 2021

SPI Ouest France – 8,9 et 10 octobre 2021

Encore une course annoncée avec très peu de vent, mais très fort coefficient de marée.

Vendredi 8 octobre vers 11h, départ de la 1ère manche pour un tour complet dans la baie de Quiberon.
Au passage de la bouée au vent, nous sommes 1er en réel, c’est bien parti (eh non, on apprendra qu’il y a un Mach 45 qui cours dans notre classe !). Puis descente sous spi pour traverser la baie de Quiberon. Au passage de la marque, le courant s’inverse (108 de coef..), le vent commence à tomber. On comprend qu’il va y avoir un gros passage à niveau, soit tu passes, soit tu ne passes pas et les premiers ne seront pas récupérables. Ouf, on passe en 4ème et remontée au près vers l’île de Meaban . On finira 4ème en temps compensé et 23 bateaux ne seront pas classés car hors temps !

Samedi 9 octobre : Peu de vent, c’est très instable et le comité met beaucoup de temps à nous lancer.
1er manche, on va faire une grosse boulette (une absence !) et faire un gros écart de route sous spi. Puis remontée au près, avec une zone sans vent à passer. C’est compliqué… on n’avance pas… on finit péniblement 15ème.

2ème manche, départ sous spi, on part bien, au bon endroit mais on va traverser une zone avec plein d’algues. On perd un peu de vitesse, on nettoie, l’hémorragie passe…. Mais lors de la remontée au vent, on a un gros souci de vitesse et on n’arrivera pas à ôter les algues prises dans notre quille. On finira 22ème. Passé la ligne d’arrivée au moteur (en mode bourrin), on fait une marche arrière : on  dégage pas loin de 4m de cheveux d’algues !
Il y a des jours, ou il vaut mieux rester à terre…

Dimanche 10 octobre : Dernière manche. Départ au reaching, on préfère rester sous génois (on perd un peu sur nos concurrents habituels mais on gagne aussi sur de nombreux bateaux qui ont envoyé des voiles plus grandes), puis descente sous spi, et remontée au près. Le bateau va bien, on grimpe et on récupère les bateaux de devant. Papillon, l’autre JPK10.10 avec qui on se bat est en ligne de mire… mais c’est sans compter sur un Multi 2000 qui a décidé de faire une course contre nous et de venir nous chercher en permanence et jusque sur la ligne d’arrivée. On finit 2ème à 30 secondes de Papillon !

 4 / 15 / 22 / 2 : Résultat 9ème sur 39. La journée de samedi nous aura coûté très chère !

Félicitions au JPK 10.10 Papillon (de nos amis Alain et Jean-Marc) qui a chaque manche ont fait mieux pour gagner la dernière.

 

Atlantique Télégramme : vendredi 17 au dimanche 20 septembre

Atlantique Télégramme : vendredi 17 au dimanche 20 septembre

Une météo annoncée avec très peu de vent et cela va se confirmer. Cela tombe bien, il faut que l’on travaille dans les petits airs et il y a du niveau. 15 bateaux en double.
David a une contrainte familiale, je suis à nouveau accompagné de Jérôme CROYERE.

Vendredi :
Départ de la 1ère manche à 14h : 6 nœuds de vent. On passe la 1ère marque en 6ème position. Sur le bord de reaching de 2 miles, on reste sous génois, certains sont sous petit spi asymétrique A5, mais il n’y a pas de gain sauf quand le vent tourne légèrement, puis envoi du grand Spi S2 pour aller sur l’arrivée. On finira 5ème et 4ème en temps compensé.

Départ de le 2ème manche à 16h25 : toujours peu d’air. Sur le 1er bord, nous ne sommes que 2 bateaux à privilégier la droite du parcours, on est venu chercher une bascule. On l’a ! 2ème au passage de la première marque, puis sur les 2 miles de reaching, on envoie le Code 0, tous les autres renvoient encore leur A5 (mais ce n’est pas la bonne voile, ils sont sous la route), on va prendre la 1ère place et de l’avance. Puis envoi du grand spi S2, direction la ligne d’arrivée. Nous sommes à environ 1,5 miles de l’arrivée, le vent tombe complétement et on voit les bateaux revenir à gauche à droite. On en retouchera le vent qu’une fois qu’ils seront sur nous, or pour relancer dans ce temps là…. Les bateaux nous ont doublés. On finira en temps compensé 6ème, un peu dépité !

Samedi :
Départ retardé pour cause de manque de vent. Finalement, on part vers 11h30 pour un tour de Groix. On a le courant de face, on va chercher à se protéger le long de la cote. Pas la bonne option. Ceux passer au large auront plus d’air. Au passage de la pointe de Pen Men, nous sommes 6ème et les 2 autres JPK 10.10 sont juste devant. Top, on va se faire 1h de course avec de bons repères. On revient assez vite et là c’est 3 JPK 10.10 côte à côte, à celui qui va prendre le dessus. A la dernière marque, avant qu’ADHOC ne s’engage, je cherche à lui fermer la porte (mais il faut le dire à ton équipier .. !), je lofe mais le bateau est mal réglé et résultat, il arrive à s’engager. Puis direction l’arrivée, on finira 5ème en temps compensé.

Dernière manche, très courte. Au passage de la 1ère marque, on n’est pas bien placé. On envoie à nouveau le S2, direction la rade Lorient en laissant le chanel sur notre droite. Peu d’air, c’est dur, il faut sans cesse lofer pour relancer le bateau. Jérôme va surveiller sa tablette pour me permettre de serrer au plus près les cailloux. On récupère les bateaux, un par un… et sur la ligne d’arrivée, on finira la Delphinière dans le tableau arrière d’un bateau. 5ème à nouveau au général. On s’est bien récupéré !!!

Dimanche :
Toujours peu de vent. Au passage de la marque au vent, on passe 4ème, puis grande descente sous spi, où petit on grappille des mètres. Juste avant l’affalage, même position que la dernière fois avec ADHOC, mais là Jérôme et moi communiquons. Et hop… la porte est fermée, puis direction la ligne d’arrivée au près, on ne va pas lâcher les gros rating, distancer les autres… 3ème en compensé.

Dernière manche, un petit bord de près, un petit bord de spi… On finira 5ème en compensé.

Le bilan :
Qu’est-ce que l’on est content de notre nouvel S2. Enfin, on grapille des mètres. (Avant on limitait les dégâts et c’était très compliqué dans peu d’air). Merci Technique Voile pour cette nouvelle voile.
On finit 4ème au pied du podium et 1er des JPK 10.10.

Félicitions :

  • à LEON (JPK 10.30) qui a quasiment tout le temps été au bon endroit sur les bords de près.
  • à CELTICS (JPK 9.60), une mobylette dans ce petit temps
  • à GALATHEE (A35), pour le cap au près sur cette mer plate (intouchable)

 

Nuit des îles du Ponant

Nuit des îles du Ponant

David ne peut être là, c’est François MORICEAU (un fin connaisseur du JPK 10.10) qui m’accompagne.

Nous devions partir pour une petite course de 120 miles entre les îles de Houat – Hoëdic – Belle-Ile et Groix.

A la vue de la météo, le comité de course avait décidé, dès le vendredi, de raccourcir le parcours à 80 miles, car très peu de vent annoncé.

Et en fait, on ne va faire que 40 miles, laborieusement ! avec 7 à 1 nœuds de vent tout le temps….

Départ, le samedi à 10h, à la sortie de la Trinité-sur-Mer, route vers la bouée de la Recherche (vers la pointe de Saint Gildas de Rhuys) , tous sous A3 ou code 0, en fonction de notre angle de vent. Déjà les vents ne sont pas les mêmes à 300m près. Nous devions privilégier la cote mais notre départ au 1er tiers au bateau ne nous le permet pas et cela passe mieux à la côte (on doit passer 4 ou 5ème des doubles en réel)

Passé, la bouée, pas dans les premiers, on voit qu’entre Houat et Hoëdic, il y a plus de vent que prévu, on va se positionner le plus à droite de tout le toute la flotte.Super option, on va faire pendant 10 minutes une moyenne à plus de 6 nœuds avec 9/10 nœuds de vent. On sera les seuls et cela nous permet de recoller au paquet de tête (3eme des doubles en réel)

Passé les Grands Cardinaux (pointe Est de Hoedic), nous sommes toujours avec les plus gros ratings ( HEY JUDE, Ktoutch ktoutch Nougat et Juzzy) c’est plus ou moins une route directe, peu de vent, on va chercher à serrer un peu Belle-Île (il y a un peu plus d’air). Le tour sud de Belle-île se passe pas mal, nous sommes toujours 3eme en réel des doubles et on creuse un peu avec les bateaux de derrière. Il est 22h, nous avons parcouru à peine 30 miles en 12h (merci au courant car sinon on en aurait fait moins !) et la nuit tombe.

Les fichiers météo nous indiquent qu’il n’y a pas de vent au large, on préfère rester à la côte, se disant que si le vent tombe encore, on pourra plus facilement se protéger du courant.

A l’approche de la point Ouest de Belle-Ile, on voit les premiers équipages être obligés de partir au large car le vent refuse. Mieux positionner, on va tout faire pour tenir et éviter de faire trop de route.

Mais la route va être longue, on tombe dans une bulle qui va nous faire avancer à moins d’un nœud pendant 3h !!! alors que plus au large il conserve un de pression au vu des vitesses à l.AIS.

Entre le groupe de tête et nous, au milieu, on voit passer JUZZY (Thomas Bonnier) et LAZY BOY (Yann GAPAIS), qui ont trouvé un couloir qui les fait monter en route directe à 4 nœuds vers la gline d’arrivée qui a été raccourcis.

On passera péniblement la ligne d’arrivée vers 3h. La flotte derrière qui nous aura récupéré et nos 2 compères passer dans un tour de souris qui nous aurons mis quasiment 2h !

Au final, on finira 6ème sur 16 bateaux.

A part la mauvaise option après la pointe du talus et une mauvaise analyse de la situation sous Belle ile et un peu de mal chance la plus grosse erreur est d’être parti avec un certificat iRC à 4 spi qui nous fait perdre 2 places car le 4ème,5ème et nous, sommes en moins 1minutes sur 17h de course.