Parcours : sortie de baie de Quiberon, contournement de Belle-Ile, puis de Groix, puis à nouveau de Belle-Ile , de Groix et arrivée à Lorient.
Le départ se passe pas trop mal, nous sommes bien dégagé et le début de descente sous spi se passe bien.
Sortie de la baie de Quiberon, nous partons un peu plus serré au vent que les autres pour aller rapidement vers Belle-Ile, espérant toucher un meilleur angle de vent à la côte pour aller sur la bouée les galères. Mais c’était sans penser que l’arrivée à la bouée serait sur bâbord amure alors qu’une flotte de 20 bateaux arrive tribord (donc prioritaires)!
Cette option va nous obliger à contourner la côte, un peu trop près et résultat on aura du dévent.
Sortie de Belle-Ile, tous les routages, nous indiquent d’aller le plus au large (à fond de gauche), mais le bateau a beaucoup de mal à passer les vagues (est-ce la faute à notre réglage de gréement que nous venons de tester ? 0.5 noeuds de moins que nos polaires habituelles). On va remonter vers Groix en jouant avec les bascules de vent, mais ceux qui auront pris l’option large, vont toucher une bascule de vent (30°) et c’est fini : la partie est jouée. On est à droite et tous ceux qui sont à gauche vont ressortir bien loin devant…
S’en suit, une descente sous spi entre Groix et Belle-île, nous avons toujours un déficit de vitesse sous Spi lorsque qu‘il faut descendre.
Puis à nouveau une remontée vers Groix au près, même si l’état de la mer n’a pas changé, on trouve un meilleur compromis pour passer les vagues. Dans la nuit, l’état de la mer s’améliore et le bateau va de mieux en mieux, cela va limiter la casse car au 2ème tour de Belle-Ile, on devait bien pointer dans les derniers !
Au final, nous finissons 36ème sur 52 (et 6ème sur 7 JPK 10.10). Et ç’est Papillon, un autre JPK 10.10 avec qui nous nous battons sur l’eau lors de nos entrainements, qui gagne l’Armen Race, un sans-faute au niveau tactique.
Vous allez dire pourquoi jouer sur notre gréement lors des courses : Pas d’entraînement au printemps, il faut bien que l’on arrive à trouver notre réglage, alors on prend le risque lors des courses pour cette saison. Au moins, on sait qu’il n’est pas bon !
Après il n’est pas qu’en tort, nous devons nous obliger à faire ce que nous avons décidé, quitte à ce que cela soit dur !